Malgré toutes les options disponibles pour améliorer la flexibilité d’un ouvrage, je pense ici à la colle PUR, la couture, la reliure main libre (Layflat ou Otabind) et le respect du sens du grain, un ouvrage relié avec de la colle (thermoreliure) comporte quelques contraintes.
Trop souvent nous voyons des concepts mal adaptés au type de reliure. Des textes se retrouvant à 1/8 po de l’épine, des Spread (image ou texte défilant entre deux pages concécutives) avec des détails importants et des titres dans le joint ou des folios à 1/16 po de la coupe.
Lorsqu’un travail est relié sur une colleuse, il peut y avoir des dizaines de signatures assemblées en un même temps. Toutes ces signatures (sections ou cahiers) ont connu une certaine variation au pliage et/ou à l’assemblage. Certains ajustements doivent se faire au couteau 3 faces pour éviter de couper dans les folios ou dégager les Spreads. Lorsque le concept est bien réalisé, ces ajustements ne paraissent pas mais si le concept ne laisse aucune marge de manoeuvre, tout le monde le voit!
Assurez-vous que l’information au centre ne soit pas critique pour ne pas donner au lecteur l’intention de défaire la reliure pour voir le détail manquant!

Il est facile de constater comment la couverture cache la première page du volume. L’encollage est en générale de 3/8 po (9 mm)

Il est préférable de conserver une marge d’environ 0,75 po (19 mm) pour une consultation agréable sans contrainte causée par la reliure

Il n’est pas conseiller de mettre du texte qui chevauche 2 pages. La compensation varie trop en fonction de la montée de colle, de la position des pages dans le volumes, du type de colle, du type de papier, etc

Dans certain cas, un mauvais concept peut mener à des mots incompréhensible et forcera le lecteur à briser le volume pour bien lire …
N’hésitez pas à faire valider votre concept par un relieur qui se spécialise en thermoreliure.